La 5èmeédition de la Semaine internationale du 1er film s’est achevée à Yaoundé avec en prime le sacre de l’Inde, prix du meilleur film pour « Chanda une mère Indienne » et la célébration des 5 ans de ce prestigieux rendez-vous.
2014-2018. Cela fait 5 ans que le festival Yarha œuvre pour la promotion du 7ème art au Cameroun. Dimanche soir sur les hauteurs de l’hôtel de ville de Yaoundé, des invités de marques.
Tels que le réalisateur Thierry Ntamack, les comédiennes Tatiana Matip, Blanche Bana, l’ambassadeur d’Egypte au Cameroun, Medhat Mohamed Kaml Elmeligy et les cinéphiles de Yaoundé ont dégusté ensemble le gâteau d’anniversaire concocté par le chef Emile Engoulou.
Tels que le réalisateur Thierry Ntamack, les comédiennes Tatiana Matip, Blanche Bana, l’ambassadeur d’Egypte au Cameroun, Medhat Mohamed Kaml Elmeligy et les cinéphiles de Yaoundé ont dégusté ensemble le gâteau d’anniversaire concocté par le chef Emile Engoulou.
« Ce bébé de 5 ans nous rappelle que chaque chemin depuis 5 ans est une embûche qu’il faut traverser pour arriver à maturité », a indiqué Sylvie Mwet, la délégué générale du festival, en rappelant les objectifs de Yarha : susciter un plus grand intérêt pour les métiers du cinéma et redonner le goût des salles obscures à la jeunesse camerounaise.
Honneurs donc aux jeunes. Mais aussi aux femmes avec le triomphe de « Chanda une mère Indienne » qui remporte le prix « Diamant Ongola » institué cette année à Yarha dans un désir d’innovation.
Sylvie Mwet |
Honneurs donc aux jeunes. Mais aussi aux femmes avec le triomphe de « Chanda une mère Indienne » qui remporte le prix « Diamant Ongola » institué cette année à Yarha dans un désir d’innovation.
« Nous avons décidé d’attribuer le prix à Chanda, une mère indienne. Ce film montre qu’avec très peu de moyens techniques, de décors, on peu émouvoir », a expliqué la comédienne française d’origine camerounaise Marie-Philomène Nga, marraine de cette 5èmeédition et présidente du jury.
La comédienne Marie Philomène Nga, marraine 2018 du festival |
Son message n’est pas tombé dans l’oreille des sourds puisque au cours de la soirée enfiévrée par le jazz entrainant de pianiste Ruben Binam et son band, le Kemit 7, des artistes débutants aux talents promoteurs ont aussi été primés dans le domaine du dessin, de la mode et la musique.
Carrefour culturel, Yarha avait l’Egypte comme pays hôte. L’ambassade d’Egypte au Cameroun, partenaire du festival est venue avec 4 films. Par la diversité des thèmes abordés, la démarche artistique des réalisateurs, « Kiss me not » de Ahmed Amer, « The Original » de Marwan Hamed, « Induce labor » de Sheren Mahomed Khaled Diab et « Mashback Saar » ont permis au public de Yaoundé de mieux s’imprégner du cinéma Egyptien, l’un des plus ancien et dynamique du continent.
Elsa Kane